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Brouillon de site international d’affiches anarchistes. Nous testons d’abord avec un premier fonds d’archives — celui du CDA antérieur à 1998 — puis (...)
Articles
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États-Unis, États racistes : liberté pour Mumia Abu-Jamal
1er mai — soutien à militants , Sacco, Nicola (1891-1927), justice , répression , Abu-Jamal, Mumia (1954-....), 1997, Vanzetti, Bartolomeo (1888-1927), françaistexte
photos (victimes politiques d'exécution ou s'assassinat)
États-Unis
États racistes
Sacco & Vanzetti 23/08/1927
Rosenberg Julius & Ethel 19/06/1953
Malcom X 21/02/1965
Martin Luther King 04/04/1968
Mumia Abu-Jamal ../../1997 ?
non à la peine de mort
non au lynchage légal
Liberté pour Mumia Abu-Jamal
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1er Mai 1977 : une idée paralyse pendant 25 minutes 500 bureaucrates et 1000.000 connards
30 avril — meetings et manifestations , Premier Mai , France , Paris, gauchisme , 1975, françaistexte
photo (manifestation di Premier Mai à paris, avec banderole « Fête de l'aliénation » en surplomb de le rue)
Paris 16 h 05
1er Mai 1977. Une idée paralyse pendant 25 minutes 500 bureaucrates et 1000.000 connards.
La police syndicale est une fois de plus mise en échec par la vérité. Alors que le sinistre convoi s'acheminait comme chaque année depuis 40 ans vers son morne destin et que les cappo maffiosi se trouvaient à la hauteur de l'hôtel Sully, rue saint Antoine, une bannière de 15 mètres, grâce à un ingénieux mécanisme, se déployait instantanément et majestueusement à 12 mètres au-dessus des têtes des racketteurs syndicaux et de leur clientèle. Elle claque fièrement au vent et frappe de stupeur les trognes avinées des gros bras du service d'ordre. Elle assène simplement, en lettres de 1 mètre de haut, parfaitement visibles et parfaitement lisibles par les 10 000 personnes massées de la place St Paul à la place de la Bastille, la vérité de ce rassemblement sous-humain FETE DE L'ALIENATION
Là où l'ennemi se croyait, sans doute, redevenu invincible nous avons trouvé le point dérisoirement faible les gros bras cégétistes se sont avérés totalement impuissants devant la toute puissance de l'idée. Une idée triomphe impunément avec sobriété et élégance (pour 800 francs alcools compris). Elle immobilise pendant 25 minutes (1) le ridicule cortège et engendre un fantastique flottement donnant ainsi à l'ennemi un avant-goût de sa prochaine déroute. Succédant aux braillements dérisoires des programmeurs communs glapissant leurs slogans habituels, un stupéfiant silence de 1 000 mètres de long s'abat sur la cohorte grotesque. Les majorettes s'immobilisent une cuisse en l'air, désemparées. Mais surtout, grâce au savant mécanisme (2) de mise en place qui ne demandait l'intervention que d'une seule personne, nous avons pû savourer, mêlés au public et aux charognes elles-mêmes, la déconfiture stupéfaite, blême et rageuse de nos victimes. Certains d'entre nous avaient même poussé le souci de l'anonymat jusqu'à arborer d'infamants badges CGT.
Nous avons donc pu constater et apprécier un franc mouvement de sympathie, d'approbation et de gai bavardage parmi le public situé sur le trottoir et que ne parvint pas à étouffer la salope syndicale. Une bonne cinquantaine de photographes amateurs munis de splendides appareils japonais ont mitraillé pendant tout ce temps l'infamie qui surplombait tout ce désordre.
Nous avons bien ri. C'est peu dire. Nous seuls savions pourquoi nous étions là. Nous n'avons subi aucune perte, pas une seule égratignure, et toutes les photos sont réussies. Merci. Bureaucrates vous l'avez eu dans le cul et vous l'aurez encore. SOWETO. LISBONNE. DAKAR. ROME. PARIS… à la prochaine !
(1) Nous avons donc immobilisé la merde syndicale 25 fois plus longtemps que la première vanne de secours de la plateforme Ecofisk n'immobilisa la merde noire.
(2) Ce n'était pourtant pas encore le savoir absolu si, en plus de la solide chaine cadenassée qui terminait le cable et qui a donné bien du fil à retordre à l'acrobate syndiqué, nous avions mis du savon noir sur le lampadaire, la bannière aurait tenu 30 minutes de plus et en sus des troupes régulières de la bureaucratie, c'est toute la racaille gauchiste et des petits syndicats de la vie quotidienne qui serait passée sous notre joug.
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Wall Street contre attaque
30 avril — France , Paris, trois , rouge , noir , papier blanc , jaune , États-Unis , économie : mondialisation , capitalisme et anticapitalisme , 1991, graphiste à retrouver, Mordicus, françaistexte
montage photo (raffinerie, cadres supérieurs sur des tapis volants aux couleurs de divers pays, avions de chasse, masque à gaz — drapeaux américains dans les yeux — crachant des obus, …)
Pentagon Productions présentent
avec le concours de CNN et TF1Wall Street contre attaque
La Guerre froide était finie… Il fallait que ça chauffe…
Poster paru en pages 8-9 d'un numéro de Mordicus, le nº 2 de février 1991 ?
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Du plaisir d’amour au plaisir de donner : le nouveau mouvement
30 avril — Premier Mai , grève : grève générale , nucléaire , syndicalisme , France , une , GARI (Groupes d'action révolutionnaire internationalistes, 1974), papier bleu , luttes ouvrières , grève , Delgado, Raymond, 1975, françaistexte
dessin érotique : « L'énergie c'est nous ! Faites l'amour… pas des chômeurs ! »
Du plaisir d'amour au plaisir de donner
Le 1er Mai fut une grève générale mondiale, Pétain la transforma en Fête du travail - famille - patrie - muguet, faisons demain la grève contre le travail, tous à la campagne.
le nouveau mouvement
Le nouveau mouvement n'est pas ce que quelques uns, fussent-ils nombreux, organisés, structurés, “cohérents”. Peuvent construire ou penser pour la “libération” des autres. C'est ce que chacun ou tous créent par eux-mêmes dans leur lutte, pour leur lutte pour leur propre intérêt, pour leur plaisir. Le dépassement des particularismes, l'unification des revendications, leur dépassement dans des problèmes plus généraux, plus fondamentaux, les perspectives de la lutte, tout cela ne peut être, à un moment donné, que le produit de la lutte elle-même. Les syndicats parlent toujours d'unité, les groupes de fronts, de comités, etc. ; dans toute grève où s'exprime l'autonomie et son auto-organisation de l'action. Personne ne parle plus de cela car la lutte est le fait de tous les travailleur en marche. Les partis ont des spécialistes qui traitent de façon séparée chaque problème et ne permettent pas que s'en dégage une vision globale ; c'est la politique. Pour nous, travailleurs et chômeurs, nous considérons que chaque problème n'est pas séparé, qu'ils ne sont que les rouages du système (marché, salariat, profit, hiérarchie, répression…) c'est ce que nous avons essayé de mettre en relief, nous considérons que cette démarche s'inscrit dans le nouveau mouvement de compréhension de la société qui nous exploite afin de mieux la combattre et la détruire.
Crise de l'énergie ? choix d'énergie : nucléaire ou naturelle
La période de décolonisation étant quasiment terminée l'affirmation des intérêts nationaux des pays producteurs de pétrole a fait que ces derniers ont revendiqué un relèvement du prix du pétrole au taux mondial. Ce qui a provoqué une hausse générale des marchandises en liaison avec l'énergie pétrolifère. Il n'y a donc pas crise au sens de la disparition du pétrole sur la planète mais bouderie des capitalistes pour un produit qui est plus cher, cela attaquant leur énorme profit. Coût du pétrole à l'extraction : 0,008 F, le litre d'essence est revendu comme chacun sait, à 1,15F.
Donc la période qui vient de passer est celle du rééquilibrage du prix des autres marchandises par rapport à celle-ci. Les pays du capitalisme avancés dépassent actuellement cette difficulté par la réintroduction des pays pétroliers dans leur marché par des accords économiques (Giscard-Boumédienne) qui font évoluer ces pays vers le type de sociétés industrielles de consommation dirigée que nous connaissons. Nous rentrons dans la phase de l'unification accélérée de la planète à travers un seul type de société marchande et bureaucratique. Mais cette volonté de rééquilibrage des forces se trouve en contradiction avec le capitalisme avancé qui poussé par sa logique interne d'extension des marchés ne peut laisser les pays producteurs se développer, car eux-mêmes les concurrenceront sur le marché mondial. La suprématie des marchés des pays hautement industrialisés ne peut se faire que s'ils s'autonomisent au niveau énergétique. L'énergie nucléaire devient alors la solution pour le grand capital, et renforce sa puissance économique et militaire face aux pays faiblement industrialisés.
Le capital repousse encore sa crise de surproduction en déversant sa diarrhée de marchandise, made in France, made in Japan, made in China et made in URSS sur les pays du tiers monde.
De cette logique du système capitaliste privé et d'État, il en résulte que l'aide aux pays sous-développés, c'est du pipeau, que la misère restera encore, que dans cette course au profit maximum, le système ne peut se poser la question du danger de mort d'une telle énergie (santé de tous, cancer, radioactivité, bombe, etc.).
Nous devons passer à l'attaque en construisant partout des systèmes autonomes énergétiques. Toutes les initiatives de fabrication d'énergie autonome sont un pas de plus vers le dépérissement de l'État centralisateur, car la consommation de cette énergie est gratuite et il n'est pas nécessaire de recourir à un groupe énergétique central, tel l'EDF. Chacun peut construire sur sa maison son groupe énergétique en utilisant les agents naturels tels le vent, le soleil, les étoiles (énergie cosmique) et bénéficier ainsi d'une énergie gratuite, hors du coùt de la construction, et totalement indépendante. Le vent, les étoiles et le soleil n'appartiennent pas à l'État. Si des millions de personnes, individuellement ou regroupées par affinité, entreprennent la réalisation de ce type de production énergétique nous ferlons échec au projet de l'EDF. Pour œuvrer dans ce sens, des cama-rades nous ont signalé la réédition de la brochure sur l'énergie solaire ' "la face cachée du soleil" qui montre comment réaliser pratiquement ce projet.
Réflexions sur l'échec de la grève des PTT
La grève des postes la plus longue que les P.T.T. ait connu s'est soldée par un échec. Cet échec n'a pas été celui des postiers seulement, mais celui de toute la fonction publique. Pour nous, travailleurs, il ne s'agit pas de rester désarmés devant cette défaite, de laisser se restructurer dans la rentabilité ce secteur sur le dos des travailleurs. Nous devons tirer un bilan du pourquoi cet échec. Le conflit est resté limité aux postes quand il aurait pu se généraliser à d'autres secteurs. Pour cela deux choses nous paraissent essentielles :
1°) En ce qui concerne les salaires : il aurait fallu pouvoir avancer une revendication de salaire qui puisse rallier d'autres travailleurs, ceci d'une façon anti-hiérarchique afin d'unifier l'ensemble des travailleurs et non pas de les mettre corporativement en concurrence (par exemple : exiger 2000 F pour tous égalitairement).
2°) En ce qui concerne la conduite de la grève par les syndicats :
la grève dirigée par les bureaucrates fut transformée par ces derniers en grève passive, par le biais des manifestations traîne-savate bien encadrées (17 en 86 jours), et par l'isolement et le manque de liaisons voulues par les bureaucraties syndicales.Ce nec le plus extra de la lutte a fait que pendant ce temps les patrons ont eu tout le temps nécessaire pour élaborer des centre de tri parallèles clandestins. Notre groupe de lutte de classe tenta de proposer aux postiers un type d'actions qui visait à étendre et renforcer la grève, par exemple par la formation de gros piquets de grève volants (1000 à 2000 personnes) qui se placeraient devant d'autres entreprises et proposeraient aux autres travailleurs de débrayer sur les Mêmes revendications ce qui aurait permis, face au blocus patronal, l'établissement d'un rapport de force important et la menace d'une grève généralisée aurait écourté le conflit et nous aurait assuré une victoire collective. Ce type d'action a déjà été mené par des travailleurs anglais avec des comités d'hommes de confiance et non des bureaucrates permanents syndicaux payés par l'État (voir le fric que reçoivent ces Messieurs pour leurs bons et loyaux services. Fric qui passe pour être une aide aux commissions de travail). Donc lorsque nous avons essayé de proposer ce type d'action, les gros bras de la police syndicale (S.O.) nous arrachèrent nos tract. C'est la liberté d'expression type stalinien. Ces Messieurs se sont appropriés la classe ouvrière et ne veulent surtout pas qu'elle entende un autre son de cloche que le leur.
Noué proposons aux travailleurs de refuser de défiler tant qu'on mettra des chaînes autour d'eux.
À Nancy, un groupe de 30 gars du tri mirent tout sans dessus dessous dans un centre de tri parallèle.
À Paris, un groupe incendia un centre patronal de tri-parallèle, cette action permit de montrer le coup de poignard patronal et militaire dans la grève les postes. D'après France-Soir, il aurait été trouvé chez un révolutionnaire libertaire (membre supposé de l'ex-GARI) la machine à écrire qui aurait servi à taper le tract. Information prise, ce révolutionnaire aurait prêté la machine à un groupe qui s'en serait servi pour taper le texte du tract. Ce camarade est inculpé par le juge Galut de complicité d'incendie volontaire quand il aurait été seulement solidaire en prêtant sa machine à des grévistes. Ce camarade est actuellement à la prison de la Santé, il s'agit de Raymond DELGADO. Nous pensons que l'acte le solidarité de ce révolutionnaire doit trouver une réponse sans la solidarité de classe de tous les travailleurs.
Lui écrire à l'adresse suivante :
Delgado N° 177402 div.1, cel.35
M.A. La Santé Paris Cedex 75014Actuellement, nous pensons que la lutte pourrait se poursuivre au niveau du tri par la sélection et l'élimination d'un certain courrier ; tels les envois publicitaires, le courrier commercial des entreprises, le courrier de la police et des militaires et des diverses administrations. Seules les lettres des particuliers pourraient arriver à destination (et les lettres d'amour par exemple).
cinémas
A voir absolument. Dupont Lajoie -
LaDIYfest, Ovaires drive #2, 1er et 2 novembre 2019
29 avril — France , Paris, quadri , culture , spectacle, concert, fête… , 2019, français , Bastardillateste
illustration (crotale à visage de femme et au dos gravé de l'appareil reproducteur féminin) par Bastardilla
La DIY Fest
Ovaires drive #2
1er et 2 novembre 2019 au Cirque Électrique, Paris
Concerts, ateliers, théâtre
Kalicia Katyakov — les Punaises — Meconio — Areva — Mamachi — DJ Radio Terror — Guertrude — URSA — Volt — Irma Zone — Vicious Irene — Carmen Électrise Atypique
Vendredi dès 18 h — Samedi dès 14 h
Entrée prix libre