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Brouillon de site international d’affiches anarchistes. Nous testons d’abord avec un premier fonds d’archives — celui du CDA antérieur à 1998 — puis (...)
Articles
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Depuis dix ans Euromed vous fait chantier… avec Marseille2013, capitale européenne de la culture vous allez aussi danser…
14 avril — France , deux , noir , papier blanc , orange , Marseille, culture , urbanisme , [aaaa & ante], 2013, françaistexte en noir
filigrane orange (gravure de ville en flammes et inondée — avec humains et guitare dans le flux)
cadre noir
depuis dix ans Euromed vous fait chantier…
… avec Marseille2013, capitale européenne de la culture vous allez aussi danser…
Depuis 1995, l'opération Euromed impose aux habitants de Marseille une réorganisation totale du centre-ville, aseptisé et sécurisé. Du sur mesure pour les cadres nouvellement installés à la Joliette et les touristes toujours plus abondants dans la capitale pressentie de la future Union euro-méditerranéenne (vaste entreprise de pompage d'énergie et de main d'œuvre des pays du Sud). Cela se traduit pour une grand nombre d'entre nous par la nécessité de partir se loger dans des zones périphériques, chassés pas l'augmentation des loyers et bien d'autres dispositifs de répression économique, quand il ne s'agit pas de rafles et de déportations pour les sans-papiers. Le but du jeu : canaliser encore mieux la circulation de la marchandise, évidemment.
La nouvelle carte sortie du chapeau : « marseille2013capitaleeuropéennedelaculture », bond en avant dans la mortification de l'ambiance urbaine.
Avec « marseille2013 », il s'agit pour les gouvernants et les entrepreneurs non seulement d'étendre, vers la Belle-de-mai et Arenc, cette refonte de l'espace, mais aussi de créer un décor scintillant pour faire passer la pilule de la destruction des cultures de résistances et de solidarités (lutter, c'est vivre) : l'alibi culturel n'est qu'un masque jovial, nous divertissant du contrôle et de la collaboration toute citoyenne. Mais l'idée qu'ici le capital n'avance plus à un coup de canon mais précédé d'une milice dansante, bruissante, bigarrée, d'artistes en costumes et de branchés, ne nous est pas encore familière. Pourtant, les artistes (même les « scandaleux » ou les « rebelles ») ont trop souvent été l'avant-garde dévoyée à la pacification des quartiers les plus agités : il suffit de voir comment le Panier, envahi par les ateliers d'artistes et les boutiques d'artisanat subventionnés par la mairie, a été ravalé en « quartier typique et authentique ». Et cela nous rappelle la fonction des acteurs socioculturels, des salles de sport et de concert, après les grandes émeutes du début des années 1980. Avec leurs « armes culturelles de dialogue et de collaboration », ce projet est clairement une bataille de plus dans la guerre sociale en cours, à Marseille comme ailleurs.
Alors face à cette nouvelle machine de guerre, dont le redéploiement des forces d'occupation du territoire est l'aspect le plus visible, il ne s'agit pas de ne pas collaborer ou d'en profiter pour grappiller quelques subventions, mais bien de passer dans les rangs ennemis, d'imaginer, organiser et diffuser tous les gestes mutins d'une résistance offensive.
urbanistes, flics, artistes nous construisent ce monde de merde
détruisons ce qui nous détruit
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Bibliothèque anarchiste Libertad : programme
14 avril — lieux — librairies... , Paris, deux , rouge , noir , édition , conférence, débat… , papier brun , 2012, français , Bibliothèque anarchiste Libertadtexte
photo (lecteurs mis en scène dans une bibliothèque en ruine, Holland House, 23 octobre 1940 (?) : “Blitz”
de Londres en 1940-1941)papier brun
Bibliothèque anarchiste Libertad
19, rue Burnouf, 75019 Paris
Métro Belleville ou Colonel FabienPermanences tous les mardis de 17 à 20 heures
Discussions les jeudis à 20 heures
À une époque où les livres comme les humains se voient de plus en plus réduits à la seule dimension marchande, la bibliothèque Libertad se veut un espace où les livres subversifs peuvent circuler sans que l'argent ne soit une barrière. C'est aussi un lieu où se rencontrer et débattre, pour en finir avec un monde mortifère fondé sur des logiques d'exploitation et de domination.
Il y c des permanences les mardis pour emprunter et consulter sur place les livres et les archives de la bibliothèque, ou farfouiller dans l'infokiosque pour trouver tracts, brochures et publications anarchistes et anti-autoritaires.
Il y a aussi les jeudis, pour des discussions, rencontres, présentations, débats autour d'une lutte ou d'une révolte, d'une période ou d'un bouquin… autant d'occasions de prendre du recul ou d'approfondir un thème, d'affiner les armes de la critique pour ici et maintenant.Aller à l'encontre d'un monde atomisant qui voudrait faire de nous des individus sans passé ni avenir, résignés dans des cages qui taisent leur nom, partager expériences et perspectives, sont quelques-uns des possibles lorsque les idées antagonistes peuvent se répondre et s'inscrire dans une certaine continuité.
À chacun de faire vivre cette bibliothèque à l'aune de sa propre conflictualité, de se l'approprier comme un moyen parmi d'autres, loin des programmes à défendre et de la propagande à distiller. Vers une liberté démesurée sans fric ni flics, sans maîtres ni esclaves, parce que tout est toujours possible.
Programme disponible sur http://bibliothequelibertad.noblogs.org
[encart à coller : programme du mois]
[frise de texte :] infokiosque • discussions • journaux • affiches • livres • rencontres • distro • projections • brochures • tracts • revues •
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Bibliothèque anarchiste Libertad
14 avril — lieux — librairies... , Paris, [ca aaaa] date approchée , deux , rouge , noir , édition , conférence, débat… , papier brun , 2012, français , Bibliothèque anarchiste Libertadtexte
logo (flamme s'échappant d'un livre ouvert)
papier brun
Bibliothèque anarchiste Libertad
19, rue Burnouf, 75019 Paris
Permanences tous les mardis de 17 à 20 h
À une époque où les livres comme les humains se voient de plus en plus réduits à la seule dimension marchande, la bibliothèque Libertad se veut un espace où les livres subversifs peuvent circuler sans que l'argent ne soit une barrière. C'est aussi un lieu où se rencontrer et débattre, pour en finir avec un monde mortifère fondé sur des logiques d'exploitation et de domination.
Il y c des permanences les mardis pour emprunter et consulter sur place les livres et les archives de la bibliothèque, ou farfouiller dans l'infokiosque pour trouver tracts, brochures et publications anarchistes et anti-autoritaires. Il y a aussi les jeudis, pour des discussions, rencontres, présentations, débats autour d'une lutte ou d'une révolte, d'une période ou d'un bouquin… autant d'occasions de prendre du recul ou d'approfondir un thème, d'affiner les armes de la critique pour ici et maintenant.
Aller à l'encontre d'un monde atomisant qui voudrait faire de nous des individus sans passé ni avenir, résignés dans des cages qui taisent leur nom, partager expériences et perspectives, sont quelques-uns des possibles lorsque les idées antagonistes peuvent se répondre et s'inscrire dans une certaine continuité.
À chacun de faire vivre cette bibliothèque à l'aune de sa propre conflictualité, de se l'approprier comme un moyen parmi d'autres, loin des programmes à défendre et de la propagande à distiller. Vers une liberté démesurée sans fric ni flics, sans maîtres ni esclaves, parce que tout est toujours possible.
Discussions les jeudis
Programme disponible sur http://bibliothequelibertad.noblogs.org -
Une maxi-prison à Bruxelles ? Pas sur notre résignation !
14 avril — Belgique , prison , Bruxelles = Brussels, [ca aaaa] date approchée , deux , rouge , noir , papier blanc , texte en défonce , contrôle social , insurrectionnalisme , panneau de signalisation routière , 2014, français , Cavale, latexte
filigrane (panneau de danger d'explosion)
Une maxi-prison à Bruxelles ?
Pas sur notre résignation !
« À Haren, au nord de Bruxelles, l'État compte construire une maxi-prison pour enfermer au moins 1200 personnes.
La construction de nouvelles prisons fait partie de l'actuel serrage de vis général.La prison sert avant tout à protéger le pouvoir et les privilégiés ; ce même ordre qui nous étouffe et exploite.
À l'ombre d'une prison, personne ne saura être libre.
Alors, déchaînons-nous et empêchons cette construction. » -
Monstre festival
14 avril — Suisse , Genève, trois , rouge , noir , papier blanc , bleu , sérigr. , édition , 2014, salon, foire , françaistexte
photo (main tenant un foetus)
Monstre festival
Festival indépendant de micro édition
14-15-16 novembre 2014 l'usine Genève